Tunisie : Marzouki appelle à des réformes radicales en matière de sécurité arabe
jeudi 15 mars 2012
« Il est temps d’engager de réformes radicales, rapides et réelles », a souligné mercredi le président tunisien Moncef Marzouki, formulant son espoir de « voir les établissements sécuritaires arabes contribuer à cet élan de réforme pour restaurer la dignité de la nation et des citoyens ».
Le Monde arabe se trouve à un tournant décisif qui place les pays de la région devant deux alternatives : « la réalisation de réformes rapides et profondes ou c’est la révolution avec toutes ses conséquences qui en découlent », a déclaré M. Marzouki à l’ouverture de la 29e réunion du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur.
D’après le chef d’Etat tunisien, « les peuples arabes veulent un appareil sécuritaire qui protège les biens, préserver leurs droits et leurs libertés et garantit la sécurité de l’Etat dans le respect de la loi, des droits humains et des libertés ».
Pour sa part, le prince Nayef Abdeaziz, président d’honneur du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur a adressé une allocution qui a été présentée par le vice-ministre saoudien de l’Intérieur prince Ahmed Ben Abdelaziz.
Dans son allocution, le président d’honneur du Conseil a indiqué que cette réunion « se déroule au moment où le monde arabe a besoin plus que jamais de la sécurité et du raffermissement de la confiance entre le citoyen et l’agent de l’ordre ».
Pour se faire, il s’avère « impératif » de concrétiser le principe de la citoyenneté « qui nourrit le sentiment d’appartenance et impose le respect de la loi » et de renforcer la « police sociale » afin de rapprocher davantage le citoyen de l’institution sécuritaire.
Réuni à Tunis, les ministres arabes de l’Intérieur ont débattu de plusieurs questions d’ordre sécuritaire à savoir le 7e plan sécuritaire arabe, le projet du 5e plan médiatique de sensibilisation sécuritaire contre la crime ainsi que le projet du 4e plan périodique de la stratégie arabe de la sécurité routière.
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